Le riba désigne tout gain prédéterminé et garanti sans prise de risque.
 En Islam, l’argent n’a pas de valeur en soi : il doit être un outil d’échange, pas une marchandise.
 Ainsi, toute transaction doit reposer sur un effort, un risque ou un service réel rendu.

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👉 Les produits classiques comme les livrets à taux fixe, les obligations ou les fonds en euros contiennent du riba, car ils garantissent un rendement sans partage du risque.

Le Maysir désigne le gain obtenu par le hasard (jeux d’argent, spéculation) et est interdit en finance islamique car il encourage le profit sans effort ni risque réel.


Le Gharar correspond à une incertitude excessive dans un contrat (prix, qualité, livraison) et est également prohibé, afin de garantir transparence, équité et confiance dans les échanges.

Il repose sur une idée simple : le risque et la récompense doivent être partagés équitablement entre les parties.
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Partage : Le partage incarne l’esprit même de la finance islamique : transparence, équité et responsabilité commune. En liant les partenaires dans le succès comme dans l’échec.
Profits : En finance islamique, le profit est légitime lorsqu’il résulte d’un effort réel, d’un risque assumé et d’une création de valeur.
Pertes : Les pertes font partie intégrante du partenariat. Elles sont supportées équitablement selon la contribution de chaque partie, évitant qu’un seul acteur ne porte tout le risque.

L’argent d’un musulman ne doit jamais soutenir des activités contraires à la charia.

Cela inclut :
- L’alcool et les produits intoxicants
- Les jeux de hasard
- L’usure (riba)
- Le tabac
- Les divertissements pour adulte
- Les armes ou industries nuisibles à la société

En finance islamique, toute richesse doit être liée à une activité réelle, productive et bénéfique.
 On investit dans des biens tangibles (immobilier, entreprises, agriculture, commerce) et non dans des promesses abstraites.
 Cela garantit que la richesse circule dans l’économie réelle, crée des emplois et soutient le bien commun.


👉 C’est le principe qui distingue profondément la finance islamique, centrée sur la justice sociale (adl) et la bienfaisance (ihsan), d’un système purement spéculatif.